À 55 ans, elle publie son premier roman
Christine AYOUL vient de publier son premier roman « Traces de l’âme, trace de larmes ». Elle y explore les thèmes universels de l’amour, du temps qui passe et de la fragilité des liens humains.
Les gens d’ici
« L’écriture a toujours été très présente dans ma vie », explique Christine AYOUL qui habite la commune du Verger. Aujourd’hui télévendeuse dans le domaine laitier, elle a toujours mené de front, études puis travail, vie de famille et écriture personnelle. Si elle pratique depuis longtemps plusieurs genres d’écriture, elle publie à 55 ans son premier roman.
Cela a commencé très tôt, à l’adolescence, avec des poèmes et des petits carnets qui se sont enrichis au fil du temps de notes de lectures, belles phrases, pensées et ressentis. « J’ai maintenant de nombreux carnets qui sont comme une mémoire vive et vivante de mon quotidien. »
En 2018, elle publie en autoédition un recueil de souvenirs familiaux, Le livre des Brielle, puis un livre photos agrémenté de textes en 2020. Elle reçoit un prix en 2021 pour la nouvelle Aussi chouette qu’un tour de rocade. Elle a aussi été correspondante pour Ouest-France pendant cinq ans. « Cette expérience m’a appris à structurer mes écrits et permis de faire de belles rencontres. »
Cette amoureuse des mots pratique toujours la poésie et écrit des textes de slam qu’elle scande dans des soirées amateurs. « J’écris du slam à toute heure. Je me nourris beaucoup des émotions, du quotidien des gens, de l’humain. »
C’est de cette pratique riche et régulière d’écriture qu’est né « Trace de l’âme Trace de larmes ».«J’ai commencé par écrire un souvenir, la magie d’un moment, un personnage est né, une histoire d’amour et d’abandon. »
« Les beaux souvenirs sont les petits »
L’histoire débute avec un homme qui devra bientôt quitter ceux qu’il aime. Avant de partir, il parcourt ces instants suspendus, ces gestes simples et silencieux de la vie. À travers son histoire, il s’interroge : que reste-t-il lorsque les mots échouent ? Que souhaite-t-il transmettre ? Il sait que certaines traces ne s’effacent jamais. Elles s’inscrivent dans l’âme et s’invitent dans nos silences. Pour l’autrice « les beaux souvenirs sont les petits souvenirs, moments suspendus de la vie que j’ai souhaités, entre autres, mettre en avant. »
Dans son roman, Christine explore les méandres de l’amour, de la mémoire et de l’abandon. C’est aussi un livre sur la beauté des petites choses, celles qui résistent au passage du temps. Présente tout ce week end au festival « Rue des livres » à Rennes.
« Trace de l’âme, trace de larmes » de Christine AYOUL aux éditions Hedna, 18 €, 186 pages.